Vous vous demandez pourquoi une vidéo sur le Street Art dans un blog dédié à la traduction ? Pourquoi pas !
Les couleurs, à l’instar des langues s’obtiennent par le mélange de chromatiques, même si la simplicité d’un noir et blanc peut émouvoir, ces pêles-mêles, ces mosaïques de couleurs, nous permettent d’accéder à des résultats extraordinaires, à créer du relief. Si nous comparons cela aux langues, nous pouvons dire qu’elles sont également issues de mélanges, de brassages, de voyages.
Ainsi, de nombreux mots français sont empruntés au Portugais : autodafé, auto-da-fé, acte de foi ; case (hutte) de casa : maison ; pintade, de pintada, poule peinte, tâchetée. Les Anglais ont emprunté aux Français des mots comme : flirt, qui vient de l’expression « conter fleurette », toast qui vient du latin tostus qui veut dire griller. C’est donc en combinant, en compilant, en délayant, en entrelaçant que les langues se font et se défont.
Elles sont les Mondrian, Wharol, Ernst, Kandinski, et tous ces graffeurs qui œuvrent dans les rues, tandis que le traducteur est l’huile de lin, le siccatif de Courtrai, l’essence de térébenthine. Il fait le lien.
Je traduis, donc je lie !
Super article
Merci Denis, je suis ravie de savoir que cet article t’as plu.
A très bientôt pour ma prochaine newsletter.